Citations de penseurs et philosophes qui ont inspiré les maitres d’arts martiaux

Lao Tseu :

La chose la plus molle au monde se précipite sur la chose la plus dure au monde. Rien au monde n'est plus mou ni faible que l'eau; mais lorsqu'elle se jette sur ce qui est fort et dur, rien ne peut la combattre.

 

Connaître les autres relève de l'intelligence, se connaître soi-même est la vraie sagesse. Dominer les autres relève de la force, se maîtriser soi-même est le vrai pouvoir.

 

Demeure aussi prudent au terme qu'au début ; ainsi tu éviteras l'échec.

Si les fleuves et les mers règnent sur les ruisseaux, c’est parce qu’ils savent toujours se tenir plus bas qu’eux.

Imposer sa volonté à autrui est une démonstration de force ordinaire, se l’imposer à soi, un témoignage de puissance véritable.

 

Dans la tradition orientale, l’eau est l’élément naturel qui symbolise le mieux la non-résistance :

           L’eau ne s’oppose à personne, et ainsi, nul ne peut l’affronter.

             L’eau cède au couteau sans qu’il puisse la déchirer ; Elle est invulnérable car elle ne résiste pas .

 

Un ennemi que tu vaincs reste ton ennemi. Un ennemi que tu convaincs devient ton ami.

 

Les plus grands Maîtres n’ont cessé de répéter que « la plus haute maîtrise est de vaincre sans combattre ». Ils considéraient que leur art ne devait pas servir à tuer, mais à protéger la vie.

 

Tchouang-Tseu :

La vie humaine est concentration de souffle, lorsque celui-ci se concentre, il y a vie, lorsqu'il se disperse, il y a mort.

 

Sun Tzu :

Si l'on regarde un problème sans voir ce qui l'entoure, il a tendance à prendre des proportions énormes. Si, en revanche, on considère ce même problème avec du recul, de la distance et donc en observant ce qui l'entoure aussi, on le replace à sa juste valeur. Cette simple action et positionnement font toute la différence... "

Au moment de l’action, la réflexion est un frein.

Chaque obstacle que nous devons surmonter dans notre vie peut être considéré comme une bataille. L'une des clés pour surmonter la faiblesse réside dans la compréhension de chaque combat. On se rend rarement compte que l'acteur le plus effrayant dans cette guerre, c'est nous-mêmes.

 

Confucius :

Plus on apprend, plus on voit que l’on ignore beaucoup de choses.

 

J’entends, j’oublie.

Je vois, je me souviens.

Je fais, je comprends.

 

Bouddha :

Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde.

 

Taisen Deshimaru :

Le sport n'est qu'un amusement et en fin de compte par l'esprit de compétition, il use le corps ; c'est la raison pour laquelle les arts martiaux doivent retrouver leur dimension première. Dans l'esprit du zen et du budo, la vie quotidienne devient le lieu de combat. C'est à chaque instant qu'il faut être conscient, en se levant, en se couchant, la maîtrise de soi se trouve là.

 

La vraie essence des kata se retrouve non dans les gestes eux-mêmes mais dans la façon dont l'esprit les rend justes. On ne doit pas penser : je dois faire ce kata comme ci, comme ça...mais exercer son esprit-corps à créer chaque fois un geste total, où tout le Qi se retrouve, en un instant. Plus l'esprit sera fort plus le kata sera fort.

 

Si votre regard s'arrête et se fige sur l’arme de votre adversaire, vous serez inévitablement atteint, car s'attacher à l'arme de l'ennemi, c'est s'attacher à la blessure. Il faut que votre vision de l'adversaire se distingue de la vision commune et devienne "vision intérieure".

De même que la ligne se définit comme une succession de points, notre vie peut être vue comme une succession d'ici et maintenant. Si nous comprenons la qualité fondamentale de l'instant présent, qui ne revient jamais, nous pouvons réaliser l'importance du pourquoi de l'art martial.

 

Wang Yang Ming :

La connaissance est le début de l’action, l’action est l’accomplissement de la connaissance.