L'art martial

VS

la méthode

 

L’art martial

vs

la méthode

 

 

De plus en plus de méthodes tirées ou issues des arts martiaux, voient ou ont vu le jour depuis les années 50, certain(e)s élèves se questionnent et nous demandent quelle est la différence entre la méthode « machin truc » et les arts martiaux « tai chi chuan ou autres… »

 

Cette réponse que nous allons apporter, n’engage que ses auteurs et n’a pas la prétention d’être une vérité, mais la source d’une connaissance et d’une pratique martiale profonde.

 

Ces méthodes « machin truc » ont pour apport des bienfaits, les mêmes que les arts martiaux, et sont surtout d’aspect beaucoup plus simpliste et plus abordable pour l’occidental. Mais il faut savoir (et cela est très peu verbalisé) que la plupart de ces méthodes ont leurs fondements philosophiques, corporels et sensitisf issus des pratiques martiales ; mieux vaut donc aller s’abreuver à la source, que dans une jarre qui détient qu’une partie de l’essence et non pas l’essentiel de l’art.

 

Un art martial, c’est :

 

.une tradition millénaire qui a été transmise jusqu’à nos jours en ayant eu le temps d’être testée, rectifiée et structurée au fil du temps pour en extraire la quintessence de l’efficacité.

 

.C’est un système d’évolution autant physique, que psychologique et spirituel dans lequel chaque pratiquant(e) évolue à son rythme.

 

.C’est surtout une école ou un art de la vie. Autant de la vie avec soi-même, le et la pratiquante apprennent à se re-découvrir. Mais c’est aussi réapprendre à vivre en société grâce aux autres pratiquant(e)s avec une discipline (respect des traditions) et un respect de l’enseignant(e) ou maitre (shifu) qui se font tout naturellement.

 

L’art martial est donc une synthèse des traditions qui fait et façonne l’être humain dans toute sa globalité et transversalité avec la société et va bien au delà d’une méthode qui, elle, reste linéaire.

 

Pratiquer un art martial, c’est retourner vers soi, apprendre à se découvrir, puis à découvrir l’autre sans s’opposer ni à soi, ni à l’autre.

 

C’est être soi-même l’acteur et le spectateur de son changement et de son évolution.